Quels cours suivre ?

Ici, on ne vous tentera pas de vous dire pas quel studio choisir, ou quelle variation de la méthode vous devriez pratiquer. Le but de cette page est simplement de vous aider à faire un choix informé.

Tout d’abord, quels cours ne pas suivre ?

Depuis l’engouement relativement récent pour le Pilates, toute une industrie a émergé qui propose des produits ‘miracle’ que l’on peut découvrir facilement en tapant Pilates dans Google® : apprendre le Pilates par DVD ou en ligne, devenir instructeur en un week-end ou par correspondance, tout existe.

La réalité est bien différente de ces offres alléchantes. Le Pilates est une pratique agréable où l’on ne force pas, mais les exercices doivent être faits de façon extrêmement précise : c’est le fondement même du Pilates. Sans cela, aucun bénéfice, voire même des blessures ou des dommages à long terme. Et pour cela, pas de secret : un instructeur doit être là, avec vous, pendant que vous faites les exercices.

Idéalement, le studio contiendra les appareils montrés sur Equipement et exercice, à savoir : reformer, table Trapèze (ou Cadillac), Exo chair, demi-tonneau, arc. Pourquoi ? La pratique sur tapis est certes très bénéfique aux plus avancés qui maîtrisent parfaitement l’isolation musculaire, mais l’avantage considérable offert par les ‘machines’ est qu’elles permettent à tout le monde, débutants comme experts, une pratique extrêmement ciblée en isolant les muscles visés par chaque exercice, très difficile à réaliser sur tapis.

L’enseignement

Et on en vient donc au deuxième sujet : l’enseignement. Disons-le clairement : qu’on soit déjà moniteur de sport, professionnel de santé, entraîneur personnel, artiste martial ou président de la République, on ne s’improvise pas instructeur de Pilates !

C’est une pratique corporelle spécifique, que l’on doit d’abord connaître parfaitement, suivie d’une formation pour l’enseigner. Il faut en effet non seulement une maîtrise absolue des exercices sur les divers équipements (reformer, cadillac, exo chair etc.) comme sur tapis, mais aussi une connaissance approfondie de l’anatomie, de la physiologie et des diverses pathologies qui pourraient présenter une contre-indication à la pratique du Pilates (ce qui n’exclut pas le certificat médical autorisant la pratique si l’instructeur n’est pas simultanément un professionnel de santé).

Pour votre propre santé, n’hésitez pas à demander à votre instructeur/trice quelle formation il ou elle a suivi, le cursus, quel type de Pilates, où, avec qui, etc. Après tout, c’est votre corps, et c’est votre droit de vous assurer que la personne que vous aller payer pour vous instruire a suivi une formation adéquate.